C’EST QUOI LE LUXE POUR VOUS ?
Après deux jours passés à arpenter le Salon du Luxe, édition 2016, je suis vannée… mais inspirée ! Il faut dire que cette seconde édition nous promettait le rêve avec cette citation de Guillaume Apollinaire comme leitmotiv :
Il est grand temps de rallumer les étoiles !
1200 participants, une trentaine d’exposants et des conférences à la chaîne animées par des pointures du luxe. L’énergie, la sympathie, les rencontres. Je dois dire que tous les ingrédients y étaient pour que l’initiative de la fondatrice, Laura Perrard soit félicitée.
Alors bien-sûr j’ai du mouiller le maillot ! Goûter du champagne, du caviar, et même des noix de cajoux à la truffe ! Bien-sûr j’ai testé le stand « Orbital Views » pour être sensibilisée au futur tourisme spacial. Oui madame ! Je me suis même retrouvée à l’Opéra à l’heure du petit déjeuner avec « My private Opera » qui nous a ponctuellement enchanté durant ces 2 jours.
Et puis tout à coup je me suis demandée… quelle était ma propre définition du luxe.
Quelque chose de cher ? Quelque chose de très rare ? Matériel, ou au contraire impalpable ? En réalité, on a chacun notre propre vision du luxe… Alors je suis repartie à la rencontre d’artisans exceptionnels au fil des allées. Car le luxe c’est ça aussi, un savoir-faire détenu par quelques personnes, une exigence hors norme qu’on s’impose pour atteindre l’excellence. Comme Valérie Tanfin, artisan d’art plumassière ou Flory Brisset et son atelier de broderie, sculpture, création textile pour la Haute Couture.
Parmi toutes mes rencontres, je voulais aussi vous parler d’un jeune français de 34 ans, Ali Rakib, fondateur de la société Forweavers. Un indiana Jones des temps moderne qui voyage à travers le monde pour rencontrer des tisserands et promouvoir leur travail. Trois français figurent parmi ses « pépites » ! J’ai bien l’intention de partir à leur rencontre.
Toujours en quête d’une définition du Luxe, j’en ai profité pour demander à Ali quelle était la sienne. Lui qui vend des tissus à des maisons comme Lanvin. Il m’a répondu:
« Mon luxe, c’est d’être libre et faire ce que j’aime ! »
Est-ce que ça ne serait pas ça aussi la notion de Luxe dans notre monde moderne ? Ecouter ses envies, prendre du temps pour s’occuper de soi. Comme si « être heureux » était devenu aussi un Luxe. Dans ce cas , ça ne coûte rien… Sinon un gros effort: celui de rallumer les étoiles !